ENCRE ROUGE DE COCHENILLE (COCHENILLE DU NOPAL). RECETTE N° 2. | |||
Domaine : Animal |
Manuscrit source : Encyclopédie Roret. Fabrication des encres Librairie encyclopédique de Roret. Rue Hautefeuille, 12. Paris. 1875. Auteur : DE CHAMPOUR & F. MALEPEYRE |
RECETTE DE L'ENCRE ROUGE À LA COCHENILLE (STEPHENS & NASH). On pulvérise grossièrement 60 grammes de belle cochenille, on la démêle dans une solution de 60 grammes de carbonate de soude1 cristallisé et 1/2 litre d'eau; on agite fréquemment, on laisse reposer une heure et on filtre à travers une toile. Dans la liqueur rouge bleuâtre, on jette peu à peu un mélange en poudre de 120 grammes d'alun et 120 grammes de crème de tartre, et on agite chaque fois jusqu'à ce que l'effervescence soit calmée. Quand on a atteint l'intensité de couleur qu'on désire, on arrête et on laisse en repos; on | décante, on dissout 30 grammes de bonne gomme arabique dans l'eau froide, et on ajoute cette solution de gomme à la liqueur, ainsi qu'un peu d'essence de giroflée2. Il ne faut pas avoir cette encre en grande provision, parce que les encres à la cochenille s'altèrent facilement. |
Notes : 1- Carbonate de soude. Cristaux de soude. 2- Giroflée. Erysimum cheiri, appelé aussi violier jaune, ou ravenelle mais aussi, bâton d'or. |